Peintures Retrogaming – Pixels et abstraction contemporaine
- THOMASPIERRE
- 24 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 oct.

Je poursuis actuellement une série picturale autour de l’hybridation visuelle entre mémoire analogique et esthétique digitale. Chaque œuvre devient pour moi un espace de résonance entre l’histoire de l’art et ses métamorphoses numériques.
À travers ce travail, je souhaite interroger le devenir de l’image dans un monde saturé de signes, de codes et de réminiscences partagées. Ma peinture contemporaine est un terrain d’expérimentation visuelle où les réminiscences des jeux vidéo rétro rencontrent les libertés de l’abstraction picturale.
J’y convoque des éléments issus de l’univers des jeux d’arcade : pixels, typographies pixelisées, couleurs vives, rythmes saccadés… Je détourne ces codes pour les insérer dans un langage pictural libre, gestuel, fait de superpositions, de ruptures et de collisions chromatiques.

Je peins à partir d’une mémoire visuelle saturée. Les images m’assaillent, se bousculent, se mélangent : interfaces numériques, fragments d’archives, souvenirs flous, icônes collectives. Ce trop-plein d’images devient une matière brute, mouvante, instable. Mon travail consiste à la traverser, à la transformer, à en extraire des formes qui tiennent dans le tumulte.
Peindre, c’est ralentir dans un monde d’accélérations. C’est donner de l’épaisseur au regard, une durée à ce qui, d’ordinaire, file et s’efface.
Chaque tableau est une zone d’expérimentation, où l’abstraction contemporaine devient un terrain de réinvention visuelle. Je cherche l’impact. Le surgissement. J’aime les chocs visuels, les rencontres improbables : une typographie de jeu d’arcade sur un fond baroque, un motif décoratif perturbé par des lignes numériques, un aplat vectoriel qui percute un geste pictural.
Ce sont ces collisions qui font naître les images.
Je passe mon temps à l’atelier. J’aime ce face-à-face avec la matière, les idées, les doutes. C’est là que je travaille, que je cherche, que je me perds et que je trouve. Cette solitude me structure. Rien ne m’obsède plus que de découvrir un rythme, une tension, un écho visuel nouveau. Je suis habité par cette quête.






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